« En apparence, Max avait laissé Auschwitz derrière lui. Une histoire ancienne qui avait fini par s'effacer, comme dans mon souvenir le numéro tatoué sur son bras qu'enfant je connaissais par cœur, et que j'avais pourtant fini par oublier. Mon grand-père Max était à présent un homme d'affaires, qui associé à Pavel, son vieil ami des camps, trafiquait par-dessus le mur de Berlin pour alimenter la nomenklatura d'Allemagne de l'Est en produits de luxe. Tout aurait été pour le mieux, Max vivant au milieu de sa cour, si ce départ pour Berlin ne s'était fait au prix de l'abandon de son épouse et de sa petite fille. En apparence seulement. Car Max, chaque matin, faisait le tour du zoo de Berlin, avec dans ses poches ses pilules, et un petit sac de diamants. »
Max, en apparence
roman (Arléa, 2013)
Sélections
Lauréate du prix Félix Denayer 2013 de l'Académie royale de langue et de littérature française
Finaliste du prix Rossel 2013
Dans la sélection du prix Louis Guilloux 2014
Dans la sélection du prix Gaël 2014